Décider de rempiler, un peu en dernière minute, pour une énième édition du challenge de A à Z va devenir une habitude... Si je fais moins de généalogie et de recherches personnelles dans les archives depuis de longs mois, je n'en fais pas moins régulièrement des recherches généalogiques et des fouilles archivistico-bibliographiques pour créer, traduire et/ou enrichir des articles Wikipédia consacré aux femmes. Dans la foulée du challenge 2020 version Patrimoine et numérique, et en parallèle du challenge de A à Z "Archives nationales" consacré aux autrices de théâtre, il sera question ici de femmes inspirantes, à partir de mes modestes contributions au projet Les Sans Pages (projet qui vise à combler le fossé des genres sur l'encyclopédie collaborative).
Il sera bien sûr question de généalogie, de sources et d'archives. Ecrire sur celles* qui ne laissent que peu de traces n'est pas toujours facile. Il faut dépasser l'état civil qui les ramènent à la seule condition de fille, épouse et mère de, trouver des sources (secondaires...), exhumer de la presse ancienne des bribes de vie, fouiller dans les archives (dans le cas présent, quasi uniquement en ligne). Un sujet qui me passionne depuis aussi longtemps que la généalogie en fait. Les articles Wikipédia ont pour certains été largement enrichis et complétés depuis ma version initiale, et c'est bien le but !
* marche aussi avec "celles et ceux" de nos modestes généalogies familiales.
Rendez-vous chaque jour pour un mini-portrait et quelques anecdotes de méthodologie de recherche :
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Atala Beauchêne (1816, Orléans - 1896, Villeurbanne) Tel est le nom de scène d'une grande actrice de théâtre française, en particulier des années 1830-1850. Elle interprète notamment la reine, dans Ruy Blas, de Victor Hugo (1838), l'impératrice Joséphine, dans la pièce Ferdinand Laloue (1843), ou Madame de Sauve dans La Reine Margot, d'Alexandre Dumas (1847). A partir de 1857, c'est sur les planches des théâtres de province qu'on la retrouve, d'Auxerre à Marseille en passant par Valenciennes. Le pseudonyme n'a pas été un souci dans les recherches, car son nom de naissance Louise Denise Beaudouin (née Dutraiget puis légitimée) était bien connu. ses date et lieu exacts de naissance étaient moins évidents puisqu'il a fallu confronter - comme souvent - les informations des sources secondaires (Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier, de Lyonnet, catalogue BNF) à la réalité de l'état civil...
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Marguerite Belèze (1850, Paris -1913, Montfort-l'Amaury)
Belèze, du nom d'un herbier... Et d'une botaniste et mycologue. Née à Paris, Marguerite Belèze réside à Montfort-l'Amaury (Seine-et-Marne), et explore sa vie durant la flore des environs de Paris. Membre des sociétés savantes de botanique et de mycologie, elle constitue de nombreux herbiers et collections. Certains sont aujourd'hui conservés au muséum d'histoire naturelle de Paris et à l'Université de Strasbourg. L'Académie des sciences lui décerne plusieurs prix.
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Emma Chenu (1835, Paris - 1912, Beauvoir) Emma Chenu est la deuxième bachelière française en 1863, deux ans après Julie-Victoire Daubié, figure plus connue. Et c'est la première femme diplômée de l'Université, ès-mathématiques s'il vous plait, en 1868 - trois avant la même Julie-Victoire Daubié. Les deux femmes travaillent d'ailleurs ensemble au sein de la commission mixte de l'enseignement mise en place par les maires de Paris pendant le siège de 1870.
Soyons clair, parmi les articles Wikipédia créés, c'est l'une de mes préférées... Et l'un dont je suis assez fière. Alors ce n'est pas sans une pointe d'émotion qu'en revisitant cet article de juin 2019 pour le challenge de #femmesinspirantes, j'ai fait de merveilleuses découvertes :
Bref, à quand Paris, pour cette native de Belleville (rue de Tourtille) ?
> Article Wikipédia Emma Chenu
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Maryse Dauvray (1891, Béziers - après 1927)
Maryse Dauvray commence sa carrière d'actrice de cinéma vers l'âge de 15 ans pour les studios Eclair. On la retrouve à l'affiche de plus de 25 films entre 1909 et 1927, des aventures de Nick Carter (Victorin Jasset) à J'accuse (Abel Gance), en passant par les nombreux films tournés par (et avec) Charles Krauss, son époux. Parmi ceux-là, le serial "Bolla di sapone" en 6 épisodes, est visible en ligne sur le site du CNC.
> Article Wikipédia Maryse Dauvray
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Mary Elmes (1908, Cork - 2002, Perpignan) Après des études en littérature française et espagnol, Mary Elmes rejoint une ambulance britannique mise en place pour apporter des soins aux populations pendant la guerre civile espagnole. En mai 1939, elle arrive en France aux côtés des réfugiés lors de la Retirada et poursuit son travail au camp de Rivesaltes. Le camp d'internement accueille progressivement des familles juives raflés. Mary Elmes et ses collègues réussissent à exfiltrer 427 enfants et les font rentrer dans la clandestinité. L'humanitaire est arrêtée en janvier 1943 et emprisonnée 6 mois avant d'être relâchée, faute de preuve. > Article Wikipédia Mary Elmes
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Frédérique Vallet-Bisson (1862, Asnières-sur-Seine - 1948, Orgeval) C'est semble-t-il le deuxième article que j'ai créé (via le module de traduction) pour LesSansPages en 2017. Une peintre, pour continuer sur la lancée de Francine Charderon. Elève de l'Académie Julian, seul cours de peinture autorisé aux femmes jusqu'en 1897, elle expose aussi bien en France qu'à l'étranger (Chicago en 1893). Ses oeuvres sont lithographiées et diffusées. Vice-présidente de l'Union des femmes peintres et sculpteurs, elle est reçoit l'insgne de la Légion d'honneur en 1914. En 5 ans d'existence, la page a été vue plus de 12100 fois (avec deux pics à plus de 1300 vues / jour !), et 21 contributeurs ont enrichi cet article.
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Guilly d'Herbemont ( - Philanthrope et écrivaine franco-belge, Marie Alphonsine Ghislaine Gabrielle Guillelmine d'Herbemont, dite Guilly d'Herbemont, est connu pour avoir "inventé" la canne blanche en 1930. Voyant des policiers faire la circulation avec leur bâtons blancs, elle a l'idée d'en équiper les aveugles qui ont tant de mal à traverser les rues. Campagne de presse, lobbying auprès des associations et des autorités publiques, la machine est lancée, en France mais également au-delà des frontières ! Elle fait distribuer des milliers de cannes blanches sur ses deniers personnels. Cet article a été l'occasion de découvrir l'origine de cet objet aujourd'hui si répandu... et en plus il a été illustré grâce aux talents de Fduriez (Les Sans Images). |
Hortense Tanvet (1881, Mésanger - 1980, Nantes) Hortense Tanvet est née en 1881 à Mésanger, en Loire-Atlantique. Après des cours à l'école des Beaux-Arts de Nantes, elle intègre l'école des Beaux-Arts de Paris (5e sur 300 au concours d'entrée). Elle se fait connaître par ses sculptures commémoratives (Caroline Angebert, Léon Séché), et notamment les bas-reliefs d'au moins 6 monumnets aux morts en Bretagne. C'est l'un des articles créés ces derniers mois, suite à cette découverte : plus d'une trentaine des femmes (qui rappelont-le, ne votaient pas...) ont sculpté des bas-reliefs sur des monuments rendant hommage aux morts de la Première Guerre mondiale ! D'autres n'ont toujours pas d'article Wikipédia (voir recherche libre "sculptrice"). |
Isabelle Plancke (1910, Comines - 1997, Limeil-Brevannes) C'est mon autre favorite, ex-aecquo avec Emma Chenu ! Isabelle Plancke est une nageuse spécialiste du grand fond, licenciée au club des Mouettes (Paris) dans les années 1920. Elle participe régulièrement à la course "reine" de l'entre-deux-guerres : la Traversée de Paris... et finit souvent derrière Fernande Moittié. Au début des années 1930, elle rejoint le cercle des nageurs de Marseille. En 1929, elle devient la première française à obtenir le brevet de maître-nageur, avec la mention bien. Elle exercera ensuite comme professeur de natation à Aix-en-Provence. I have a dream... une piscine Isabelle Plancke...
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Joséphine Fodor (1789 ou 1793, Paris - Saint-Genis-Laval) Née à Paris au début de la Révolution, Joséphine Fodor grandit à Saint-Pétersbourg, où son père est professeur de musique auprès des enfants impériaux. Artiste lyrique russophone et francophone, elle débute en 1810 à l'opéra impérial de Saint-Pétersbourg, avant de fuir le pays lors de la campagne de Russie. Elle continue sa carrière à Paris à l'Opéra comique et au théâtre italien, tout en tournant régulièrement en Europe. Atteinte d'une affection vocale, elle met progressivement fin à sa carrière lyrique à la fin des années 1820.
> Article Wikipédia Joséphine Fodor
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Marcelle Kellermann (1919-2015) C'est la dernière venue parmi mes articles Wikipédia Les Sans Pages : un spécial "challenge de A à Z" car je n'avais point de K... Marcelle Kellermann, résistante française (je n'ai dans l'immédiat pas trouvé beaucoup de détails sur le sujet) et enseignante de français en Grande-Bretagne, considérée outre-Manche comme l'une des pionnières de l'enseignement des langues étrangères dans le primaire. Elle est née Loebell en 1919, en Suisse, d'une mère originaire de Pontarlier et d'un père protestant né en Roumanie, naturalisé Allemand avec son propre père, ayant renoncé à sa nationalité allemand et pris la nationalité roumaine en 1923, avant de devenir Français en 1928... Croyez-moi, c'est limpide et clair dans le dossier de naturalisation ! Marcelle devient française en même temps que son père, car née hors de France. > Article Wikipédia Marcelle Kellermann
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Lilly Grosser (1894, Francfort - 1968, Saint-Germain-en-Laye) Née en Allemagne dans une famille juive de Francfort, Lilly Rosenthal, épouse Grosser, fuit le nazisme en 1933, fuyant le nazisme. Elle se réfugie à Saint-Germain-en-Laye avec son mari, le professeur d'université et pédiatre Paul Grosser, et leurs deux enfants. Le couple met en place un centre médical pour enfants. Après la mort prématurée de son époux, Lily Grosser maintient l'activité du home d'enfants (sans les soins médicaux). De nombreux enfants allemands (probablement juifs) y sont hébergés dans les années 1930. Lily Grosser et ses deux enfants obtiennent la nationalité française en 1937, qui sera examinée par l'Etat français à deux reprises sans que la procédure de déchéance de nationalité aille au bout. Réfugiée dans le sud de la France pendant la guerre, elle est à la fin de 1944 cheffe adjointe d'un hôpital militaire géré par la Croix-Rouge à Marseille. Après la Seconde Guerre mondiale, elle s'investit dans le développement des relations politiques et culturelles franco-allemandes. Première secrétaire du Comité français d'échanges avec l'Allemagne nouvelle, créé en 1947, elle est décorée en 1962 de l'ordre du mérite allemand pour son action en faveur de la coopération entre les deux pays.
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Marie Ohier (1853, Paris - 1941, Paris) Marie Ohier fait partie des trois premières Françaises qui ont participé aux Jeux olympiques... en 1900 ! Cette deuxième olympiade "moderne" se déroule à Paris et le croquet est au programme. Côté Français, c'est une histoire de famille : on retrouve parmi les concurrents Marie Ohier et ses cousins Jeanne Filleul-Brohy, Jacques Sautereau (médaillé d'or en simple, deux balles) et Marcel Haëntjens (tombeur au premier tour de Marie Ohier). Passé cet événement sportif, sa vie reste, il faut bien l'avouer, un mystère...
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N... 3 en 1 Je n'avais point d'article en N... jusqu'à ce challenge où j'en ai fait trois d'un coup, grâce à une petite recherche à l'aide de ma requête magique : "femmes françaises ayant un article en anglais mais pas en français"). Trois sportives titrées au XXe siècle :
De quoi découvrir, en furetant dans la presse ancienne (en l'occurrence L'Equipe), qu'en 1946, la Fédération française organisait un concours des plus jeunes nageurs... Le plus jeune des 10 meilleurs bambins avait 2 ans et demi (Nadine Delache, classée 7e, avait elle 5 ans). |
Jeanne Oddo-Deflou (1856, Ferrière-en-Gâtinais - 1939, Meudon) Institutrice et militante pour le suffrage des femmes, Jeanne Oddo-Deflou fonde le Groupe français d'études féministes en 1898. Déléguée à plusieurs reprises lors des Congrès international des femmes en Europe, elle contribue au journal féministe La Française et publie plusieurs ouvrages, dont Le Sexualisme, critique de la prépondérance et de la mentalité du sexe fort (1906, consultable sur Gallica). Elle figure sur le "trombinoscope des suffragettes" publié par L'Excelsior en 1910.
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Geneviève Poujol (1930, Toulon) J'ai créé l'élément Wikidata "Geneviève Poujol" lors du datathon Mix'n Match des Archives nationales en 2018 (son fonds d'archives y est conservé)... et dans la semaine j'ai enchainé sur l'article Wikipédia qui n'existait pas. Près de 70 modifications et 16 contributeurs plus loin, l'article consacré à la sociologue, spécialiste de l'édution populaire et au militantisme associatif a bien grossi. Il ne manque qu'une illustration ! |
Hermione Quinet (1821, Iași - 1900, Paris) Derrière chaque grand homme, il y a... gnagnagna. À côté. Jusque dans la tombe, "réunis pour l'éternité et dans la vérité". Je n'avais pas d'article déjà prêt pour la lettre Q, jusqu'à ce que je découvre Hermione Asaky, épouse Quinet. Il y avait des articles plus ou moins succincts sur des Wikipédias étrangères, et surtout des sources assez diverses, dont un article universitaire de 2022. L'article tout juste publié, je ne suis pas sûre d'être totalement satisfaite du résultat. Mais j'ai fait une belle rencontre...
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Georgina Roty (1908, Tourcoing - 1940, Tourcoing) Ai-je un tropisme "nageuse de l'entre-deux-guerres" ? C'est fort possible... je tente de combler la fosse culturo-historique dans ce sport que j'ai longtemps pratiqué... et pratiqué depuis très longtemps par des femmes à haut niveau. En plus, je trouve ça fascinant (moi qui n'ai pas aimé la culture "club") ces clubs plus que centenaires, qui nagent toujours... Georgina Roty est née à Tourcoing de parents belges, naturalisés Français en 1922. Elle nage avec le club des Enfants de Neptune (Tourcoing). En 1926, elle est vice-championne de France du 400 mètres nage libre et championne de France avec le relais 5 x 50 mètres (oui, c'est bien un relais 5 x 50 m). Elle participe aux Jeux olympiques d'été 1928 à Amsterdam (400 mètres nage libre et relais féminin français, qui termine 5e). Elle poursuit sa carrière sportive localement jusqu'en 1939. Quelques jours avant ses 32 ans, elle meurt sous les bombardements de Tourcoing. Elle est reconnue Morte pour la France, comme victime civile.
> Article Wikipédia Georgina Roty
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Mme Sicard (fin du XVIIe siècle) D'elle on ne sait pas grand, si ce n'est de qui elle est la fille et l'élève... Mademoiselle ou madame Sicard est néanmoins considérée comme la première compositrice française à avoir été éditée ! Plusieurs des airs (paroles et partitions) sont consultables sur Gallica. Une fois n'est pas coutume, l'article Wikipédia consacré à Madame Sicard a été créé avant celui de son père !
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Henriette-Félicité Tassaert (1766, Paris - 1818, Berlin)
Née d'un père sculpteur et d'une mère peintre miniaturiste, Henriette-Félicité Tassaert baigne dans les arts dès le berceau - tout comme ses frères et soeur qui feront eux-aussi une carrière artistique. La famille s'installe en 1775 à Berlin où le père devient premier graveur de Frédéric II. Formée à l'Académie prusienne des arts, elle fait carrière comme copiste et portraitiste de l'élite politique et aristocratique allemande. La plupart de ses oeuvres, dispersées après sa mort, ont aujourd'hui disparu.
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U... Avant ce challenge, je n'avais pas de U... mais j'étais confiante et prête à trouver Une femme avec un nom en U et à créer l'article Wikipédia... Aussi ai-je commencé la traduction de l'article anglais consacré à Suzanne Urverg-Ratsimamanga (1928-2016), médecin et biochimiste. Et puis je suis restée bloquée sur des broutilles : une date de décès qui différait selon les sources (mars pour les uns, janvier pour la base Insee), un W à la place du V dans le nom. Bref, je me suis un peu découragée. J'ai cherché une autre piste et trouvé une autre personne sympathique, mais qui n'est rattaché à la lettre U du jour que tirée par les cheveux : la dernière lettre du nom de son second mari. C'est un peu tarabiscoté, mais on va dire que ça fera l'affaire. Marie Le Vigoureux de Kermorvan est originaire de Saint-Pierre (La Réunion), où elle est née en 1907 et décédée en 1996. C'est la première femme à prêter le serment d'avocate à La Réunion en 1931, et plus largement dans la France d'outre-mer. Elle figure alors dans la presse sous le nom de Mme Cerisier (son premier époux, dont elle divorce en 1936, pour épouser le dit Colardeau). Dans l'article anglais original, elle est dénommée sous son nom d'épouse Colardeau, patronyme que j'ai repris sans avoir beaucoup d'alternative ; par contre, n'ayant pas de référence pour son éventuel militantisme en faveur des droits des femmes, l'information n'a pas été reprise dans l'immédiat. |
Laura Vulda (1876, Paris - 1951, Aix-en-Provence) Connaissez-vous le Om ? C'est une langue inventée par Laura Duval, connue sous le nom de Laura Vulda, poétesse, idéolinguiste (inventrice de langue donc) et spécialiste de l'Inde. En sanskrit, cette syllabe "Om̐" est le son originel, source de l'Univers... Quant à moi, Laura Vulda... est le premier article pour lequel j'ai utilisé la fonction Brouillon de Wikipédia. Au bout de 8 ans de pratique, il était presque temps...
> Article Wikipédia Laura Vulda
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Henriette Guizot, dite Henriette de Witt (1829, Paris - 1908, Paris)
Fille de, femme de, mère de... beaucoup de qualificatifs qui ne doivent pas occulter la personne : secrétaire, collaboratrice et archiviste de son père François Guizot, autrice de contes pour enfants et d'ouvrages historiques (elle achève, à la mort de son père, L'Histoire de France racontée à mes petits-enfants, qu'ils avaient conçu ensemble), traductrice de Shakespeare et Dickens en français, et figure centrale de la famille de Witt-Guizot. Il doit bien exister une photographie d'elle dans le domaine public !
> Article Wikipédia Henriette Guizot de Witt (dnnnées généalogiques via EntiTree) |
X pour toutes ces presqu'inconnues (du moins jusqu'à présent)...
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Yvonne Allendy (1890, Paris - 1935, Paris) Ce challenge aura le mérite de me faire redécouvrir mes propres articles... Femme de lettres et critique d'art, Yvonne Allendy fonde avec son époux le Groupe d'études scientifiques et d'analyse des idées nouvelles, à la Sorbonne. Elle écrit sur les relations entre art et psychanalyse, et est co-autrice en 1931 de Capitalisme et sexualité avec son mari (René Allendy est l'un des fondateurs de la Société psychanalitique de Paris). Proche d'Antonin Artaud, elle est trésorière du théâtre Alfred Jarry.
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Zoé Goyet (1800, Paris - 1869, Saint-Sorlin) Terminons ce challenge de A à Z consacré aux femmes par la peintre Zoé Goyet, portratiste du XIXe siècle qui participe à plusieurs salons annuels. Cet article a été l'occasion pour moi de découvrir et d'utiliser une formidable source pour documenter les oeuvres des peintres de la période : les registres (numérisés) des auteurs (par ordre alphabétique) et des ouvrages proposés aux salons (inventaire et images en ligne sur le portail des Archives nationales). De quoi donner envie de continuer à créer des articles sur les femmes peintres du début du XXe siècle.
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Pour aller plus loin :
- Wikipédia, Projet : Les Sans Pages
- Archives nationales, Challenge de A à Z - Autrices du XIXe siècle
- Edition 2022 du Challenge de A à Z : liste des articles sur Notion
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