Gare aux homonymes ! Il ne faudrait pas, faute de rigueur et pressée par le temps, s'emmêler les rameaux, en particulier du côté de Saint-Lunaire.
Il y a les pères et fils (rien de très original en généalogie), certes, mais qui ont également des homonymes contemporains dans le même bled.
- Célestin Ohier I (1835-1909) n'est pas Célestin Ohier II (1861-1921)... mais n'est pas non plus Célestin Ohier (1822-1892).
- Dans la famille Folange de la Perrière (Saint-Briac, juste à côté de Saint-Lunaire), je demande Robin I, père de Robin II (1545-1634), lui-même père de Robin III (1578-1647).
- Toujours à Saint-Lunaire, retrouvons les Bétaux : Ambroise Bétaux I (1766-1799), père d'Ambroise Bétaux II (1794-1871), ancêtres directs de R., sont contemporains d'Ambroise Bétaux I (1790-?), père d'Ambroise Bétaux II (1823-?) ;
- De nouveau chez les Ohier, nous avons beaucoup de Joseph, souvent contemporains :
- Joseph Ohier (1833-1856), frère de Célestin Ohier I,
- Joseph Ohier le prêtre (en 1835), oncle de Célestin Ohier I et Joseph Ohier ci-dessus,
- Joseph Ohier (né vers 1820), frère du Célestin Ohier (1822-1892) pré-cité,
- Joseph Ohier (1786-?), père des deux précédents, capitaine marin et surtout maire de Saint-Lunaire.
Côté Ohier et Saint-Lunaire, on a deux branches bien distinctes en terme de milieu social, l'une assez aisée (des capitaines) et l'autre, la branche directe, plus populaire. Les métiers permettent assez facilement de les distinguer, avant même de trouver la filiation exacte : Joseph et Célestin sont étudiants à l'époque où leurs homonymes sont marins. Les branches des Bétaux finissent par se rejoindre, mais pour l'instant pas celle des Ohier.
Enfin, les ch'timis ne sont pas en reste, avec Henri François (1850-1910), père de Henri François II (1878-?). Mais avec un tel patronyme, on ne compte plus les homonymes !
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