XIXe siècle. Adoré depuis toujours. Elevée par sa littérature.

Ses 36 régimes politiques. Ses révolutions. Ses excès. Sa presse croustillante. Ses rares photographies. Ses moustaches et ses barbes. Ses femmes qui sortent de l’ombre. Ses recensements de population, la première source d’archives que j’ai découverte et utilisée. Ses registres matricules. Ses actes de naissance, mariage et décès. Ses actes de divorce qui apparaissent en folie au tout début, puis timidement de nouveau à la fin. Ses tables décennales si calibrées et aseptisées, mais si pratiques. Ses écritures hésitantes et phonétiques au début, cursives, italiques – et parfois difficilement lisibles – au milieu, et qui s’émancipent et s’individualisent sur la fin. Toutes ses archives, judiciaires, militaires, quelles qu’elles soient. Celui qui ne sait pas trop quand il commence, ni trop quand il finit, si ce n’est dans le sang. Contemporain pour les historiens. Moderne pour les archivistes. Si semblable et tellement différent. Ses racines qui ont poussé jusqu’à aujourd’hui.

challenge AZ 2013 xix

Chemin de fer d’Orléans. Billets de Bains de Mer pour les plages de Bretagne … : [affiche] / Louis Tauzin – Source: gallica.bnf.fr

Bref, je suis gentillement fan…

 

Comments est propulsé par CComment