Rêve proustien

Commune du Loir-et-Cher.

Au hasard d'une page d'un registre de 1829, je tombe sur ces mots incongrus : "célèbrent leurs noces d'or". Hâtivement je cherche les noms. Stupeur : ce sont eux, que je cherche depuis pas mal de temps, sans savoir réellement où chercher. Et quelle orthographe chercher. Lui : Proux ? Proust ? ; elle : Dreuzin, comme j'ai cru le lire, ou Breuzin. Ou une toute autre fin... Et voilà que je tombe dessus : Jean PROUST et Renée BREUZIN.

Noces d'or, ça nous fait 1829 - 50 = 1779.

Réveil.

Faute de temps pour "généalogiser" efficacement, j'avance la nuit. En rêve. Poussée par la curiosité, j'ai quand même tenté de démêler de nouveau le nœud proustien. Un petit coup de Bigenet - le temps de découvrir qu'ils ont mis en place un système de liste éclair bien pratique, quelques petites recherches sur Geneanet - fructueuses, avec un second cousinage avec rantien - et le tour était joué.

Le carrier Jean PROU épouse Renée BREUZIN le 30 juin 1755 sur les côteaux de calcaire qui surplombent le Cher à Montrichard (Loir-et-Cher).

Les familles sont originaires de Montrichard et Chissay-en-Touraine. Mais qui sait, les carriers Prou ont peut-être franchi la rivière avant de s'attaquer au tuffeau des bords du Cher...