Rougeou. Un peu moins de 8 hectares, quelques 105 rougellois, une belle église romane du XIIème siècle consacrée à Saint-Jean-Baptiste, le tout au détour d'une petite route perdue au milieu des champs d'asperges, des vignes solognotes, des bois et des étangs.
Retour en arrière, sur les lieux où pendant un siècle se sont succédées quatre générations de MEUNIER. Ils habitaient à l'orée du village, au lieu-dit du Bois Biffault.
L'aïeule Lucienne Meunier y est née le 26 octobre 1881, troisième au milieu d'une fratrie de six enfants. Les parents Constant (1848-1900) et Marie Sausset (1856-), originaire de Millançay, sont cultivateurs. Les Meunier semblent bien implantés au Bois Biffault et se marient avec des femmes des alentours. Mais surprise, il suffit de remonter jusqu'à l'arrière grand père de Lucienne pour tomber sur un voyageur.
Pierre Meunier (oui, le même que le divorcé en l'an VI) est né en 1761 à Luzillé (aujourd'hui Indre-et-Loire), à une cinquantaine en aval le long du Cher. Ses parents Gratien, tisserand, et Magdeleine Tardif, décèdent successivement en mars et mai 1772 alors qu'il n'a que 11 ans. Peut-être faut-il chercher là l'origine de son départ de sa commune d'origine : a-t-il suivi un parent ?
Un premier mariage est célébré avant 1784 ; deux enfants naissent à Chémery. Veuf, il se remarie à une rougelloise, Anne Lepin, divorce puis ré épouse Silvine Leloup, également originaire de la commune.
Le peu d'actes en ma possession ne donnent guère d'indications sur sa profession, si ce n'est qu'il est propriétaire et cultivateur.
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