#ChallengeAZ - A comme Archives nationales

Ou comment et pourquoi faire des recherches généalogiques aux Archives nationales, même lorsqu'on n'a ni ancêtre fonctionnaire d'État, parisien ou VIP.

La vénérable institution, créée par la loi du 7 messidor an II (25 juin 1794), conserve les documents produits par l'État sous ses différentes formes (monarchies, Empires, republiques), les organismes d'envergure nationale et des fonds d'archives privées (hommes politiques et personnalités, associations, etc.).

Plus de 350 kml d'archives sont répartis sur deux sites :

Paris pour l'Ancien Régime et les notaires de Paris,
Pierrefitte-sur-Seine (à portée de métro), pour "le reste" : des archives depuis la Révolution jusqu'aux derniers cabinets ministériels, archives numériques comprises et archives privées comprises.

Les fonds conservés sur le site de Fontainebleau (archives dites "sérielles", à savoir dossiers de personnel, de contentieux et recours, enquêtes statistiques, etc., ainsi que les archives d'architectes et électroniques), initialement prévu pour le pré-archivage des ministères puis pour les versements d'archives dites contemporaines et fermé depuis 2014, seront progressivement transférés à Pierrefitte-sur-Seine.

Quelques incontournables de l'institution :

la visite du site de Paris et de ses grands dépôts Napoléon III (visites régulières, notamment lors des Journées du patrimoine) ;
la visite du site de Pierrefitte-sur-Seine, plus grand bâtiment d'archives d'Europe, inauguré en 2013 (visites hebdomadaires le lundi après-midi) - à coupler avec une visite de la basilique de Saint-Denis, un arrêt de métro avant ;
la Salle des inventaires virtuelle (la salle, pas les inventaires), qui permet d'accéder aux instruments de recherche, aux archives numérisées et aux fiches d'aide à la recherche.

Les Archives nationales seront le fil rouge de mon Challenge de A à Z, version 2018, plutôt post Révolution qu'Ancien Régime (car ce sont ceux que je côtoie le plus...).