Ca pourrait être l'histoire d'un non cousinage. Ou d'un presque cousinage. Ce n'est pas faute d'avoir roulé... euh cherché. Ma trisaïeule s'appellait Léontine Robic. Un nom qui parlera aux mordus de la Grande Boucle.

Jean Robic, né au hasard d'un chantier de son père à Condé-lès-Vouziers (Ardennes) le 10 juin 1921 - mais définitivement originaire d'une terre de vélo : la Bretagne - a remporté le Tour 1947. Surnommé "Tête de cuir", "Trompe-la-mort" ou encore "Biquet" a remporté 3 victoires d'étape sur la course (dont l'arrivée à Paris)... sans avoir porté le maillot jaune ! 148 h 11 min 25 s pour parcourir les 4 640 kilomètres.


J'ai grimpé dans les branches (pas en danseuse), les miennes, les siennes. Nos ancêtres se tournent autour, sans cesse, pendant deux siècles. Radenac, Moréac, Plumelin, Pleugriffet, et les communes environnantes. Les miens sont tisserands, les siens scieurs de long, et tous laboureurs au début du XIXe siècle. Une tentative infructueuse du côté de sa mère, issue de familles de sabotiers (Le Lay, Bodo, Hillion) des confins des Côtes-d'Armor et du Morbihan.

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textiles Ma branche Robic
cycling La branche de Jean Robic

 

Il reste de vagues espoirs en lâchant le patronyme Robic et remontant un peu plus du côté des femmes... Ou peut-être se sont-ils juste cotoyés pendant des décennies, juste en se croisant...

Demain le Tour s'élance du passage du Gois. Les coureurs attaqueront par l'Ouest, sur les traces de la fin du Tour 1947. Le peloton traversera Les Sables-d'Olonne avant de remonter vers la Bretagne... Saint-Nazaire, Redon, Saint-Brieuc...

 

 

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