Charles Bourdic, mort pour la France
 

Hier était commémoré l'armistice du 11 novembre 1918. Lorsque j'ai commencé la généalogie, je me suis très vite rendue sur le site Mémoires des hommes, tout en sachant que mes trois arrières-grands-pères qui ont combattu pendant la Der des der en sont revenus entiers. Mathématiquement en effet, si l'un d'eux y était resté, vous ne seriez pas là en train de me lire...

Se trouve donc sur ce site du ministère de la Défense une base de données constituée à partir des fiches élaborées après guerre par l'administration des anciens combattants. Base de données indexée qui permet des recherches multicritères (nom, prénom, date de naissance, département de naissance, etc.).

Parmi les noms figurent le frère aîné de Jean Ernest BOURDIC [sosa 8] :

Charles BOURDIC, né le 20 juillet 1895 au Kernevel, en Ploemeur, premier né du mariage du ferblantier Charles Yves Marie BOURDIC et d'Adélaïde CAUSER. L'enfant porte les mêmes noms que son père. Matelot 2e classe sur le torpilleur d'escadre Renaudin, torpillé le 18 mars 1916 dans l'Adriatique, au large de Durazzo (Albanie aujourd'hui). La petite légende familiale raconte que le jeune homme de 20 ans serait redescendu du pont chercher son portefeuille avec la photo de sa fiancée de Lorient... 36 marins seulement ont survécu.
Ainsi que le petit frère de mon tri-aïeul François BIGUAIS [sosa 20], également sur le front.
 
Corentin BIGUAIS est né le 11 mai 1887 au Guilvinec de Joseph BIGUAIS, marin et de Marie Louise LE BEC, cultivatrice et couturière. Son père meurt alors que l'enfant n'a que deux ans, et sa mère trois ans plus tard. La fratrie est prise en charge par le frère aîné et sa jeune femme. En réserve active (il fait partie de la classe 1907), il est enrôlé dès le début de la guerre au sein du 2e régiment de marins. Le matelot 3e classe fusilier auxiliaire BIGUAIS est tué à l'ennemi pendant les combats de Nieuwpoort en décembre 1914.
 

Sources et liens

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