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Il était une foi...

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Maïwenn Bourdic
Ciel mes aïeux
8 juillet 2008
Affichages : 8645
Chapelle, pointe du Millet (Finistère)
 

Qui dit pays à majorité catholique dit généalogie à majorité adepte des clochers d'églises...  À vrai dire, je n'ai pour l'instant pas croisé autre chose que des actes de baptêmes, mariages, sépultures. Par brassées.

Et pourtant, il semble que quelques "intrus" viennent pointer leur nez au coin du bénitier.

Il y a quelque temps déjà une cousine m'avait parlé d'une possible ascendance juive espagnole pour notre branche commune de Covez, venus sans doute s'installer dans ce coin de l'Artois au temps des Provinces Unies espagnoles. Convertis naturellement. Pour le moment impossible de remonter au-dessus de Jean François Covez (~1682-1750), faute d'éloignement et de recherches difficiles dues au fait qu'Arras a vu pleuvoir quelques bombes autour de son beffroi en 1914-1918... Mais pourquoi pas, d'autant qu'au cours du XVIIIe siècle, ces Covez s'obstinent, contrairement  à la majorité des familles alliées, à signer et à ne pas être laboureur : ils sont tisserand, faiseur d'huile, garde-bois...

 

Il y a peu également, j'ai découvert parmi les de Brossard, famille alliée des Gallery (Domfront, Orne), des abjurations :

 

"Le Dimanche 31 décembre 1679, Françoise de Brossard de la Ferrière fait abjuration des erreurs de Calvin, dans l'église de Dompierre. En 1685 Guillaume de Brossard et son épouse sont compris dans le dénombrement des protestants de la vicomté de Domfront, ordonné par l'intendant du roi." in Généalogie de MORIN-PILLIERE de COUSIN-LALANDE, Paris 1882.

Arbre d'Eric Malingue

Jusqu'ici, tout va bien. Rien que du normal, qu'on passe au temple ou à l'église, pas de problème. Sauf qu'un collègue parisien m'a expédié récemment une fiche de recrutement militaire qui m'a légèrement interloquée.
 
 
 Esnée - Monchaux : non mariés
 
 
Pierre Jules ESNÉE, né le 6 avril 1824 à Paris, mécanicien, 1 mètre 715, [...] fils de Benjamin exerçant la profession d'apprêteur sur cuivre et de Antoinette Marie MONCHAUX, domiciliés ce-dessus [8 rue Saint Benoît], (non mariés).
 
Non mariés ! ou (non marié) ?
 

Oh ! ça ne fait qu'un an et demi que de gentils bénévoles parisiens écumaient en vain les microfilms des AD parisiennes... Histoire d'avoir une idée du lieu d'origine de l'épouse Antoinette MONCHAUX puisque je ne sais rien d'elle, ni acte de décès, ni de naissance, et visiblement pas de mariage. Elle doit être originaire du Nord de la France sans doute...

Benjamin ESNÉE, né le 26 ventôse an II à Gavray (Manche), décédé à Paris le 3 décembre 1846 à Paris et Antoinette Marie MONCHAUX (dont je ne sais quasiment rien) ont eu 5 enfants au moins ensemble :

  • Catherine Louise, née le 22 janvier 1823
  • Pierre Jules (le jeune homme ci-dessus), né le 6 avril 1824
  • Marie Éléonore, née le 26 septembre 1825
  • Antoinette Lucie Claire, née le 1 novembre 1828
  • Philippe, né le 11 août 1830

Pendant ce temps-là, le cousin germain Nicolas ESNÉE est notaire à Paris ; sa fille Berthe épouse le journaliste et homme politique Paul Rémusat, fils du proche d'Adolphe Thiers, Charles comte de Rémusat (un milieu plutôt adepte du mariage...), et juste arrière-petit-fils d'un certain Gilbert Motier de La Fayette.

 

Sources et liens

  • Archives départementales de Paris
  • Fiche de Paul Rémusat, député et sénateur, sur le site de l'Assemblée nationale
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Et vous, qui est votre sosa n°1000 ?

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Maïwenn Bourdic
Ciel mes aïeux
5 juin 2008
Affichages : 7286

C'est un nombre comme un autre, certes, mais je voulais savoir qui se cachait derrière.

Petit rappel pour les néophytes. La numérotation Sosa-Stradonitz est utilisée en généalogie ascendante. Le numéro 1 (de cujus) est à la base (moi-même pour ma part). Le père a toujours le (numéro de l'enfant ) x 2 ; la mère a le (numéro de l'enfant x 2) + 1. Les hommes ont toujours un numéro pair, les femmes impairs. La numérotation se fait de gauche à droite en remontant les générations.

Par exemple des n°512 à 1023, il s'agit de tous les ascendants de la 9e génération. De 1024 à 2047, c'est la 10e. Et messieurs 1024 et 512 sont père et fils. Bref les numéros c'est utile quand la consanguinité s'en mêle, et pour archiver ses actes sur un disque dur et s'y retrouver. Surtout quand tout le monde s'appelle pareil. Ou que deux veufs, en fait beaux-parents du fait du mariage de leurs enfants, se remarient entre eux. Vous suivez ? non ? Marguerite VILLEDIEU et Pierre PORTAIL doivent avoir les oreilles qui sifflent...

Je parlais donc de mettre un nom sur monsieur 1000. Il (car c'est forcément un homme) habite toujours à la même adresse : tout droit à droite sur 5 génération, tournez à gauche, prenez la suivante à droite, puis à gauche de nouveau sur 3 générations (voir la carte routière ci-dessous). Vous êtes arrivés !

Le mien est ch'ti. Et s'appelle... DUPONT ! Jacques Philippe DUPONT, cordonnier. Né le 19 février 1678 à Lapugnoy et décédé le 10 mars 1737 à Marles-les-Mines , paroisse voisine. Et découvert grâce aux données Geneanet d'André L. (cousin à la génération juste au-dessus).

 
Sosa 1000
 

Sources et liens

  • Archives départementales du Pas-de-Calais
  • Nombres de sosas par génération, sur Geneawiki
  • Arbre généalogique et cousin d'André L.
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BOURDIC Charles (1869-1916)

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Maïwenn Bourdic
Ciel mes aïeux
22 mai 2008
Affichages : 7319

Hier soir mon arrière-arrière-grand-père a surgi dans ma boîte aux lettres (pas la virtuelle, l'autre).

16 bourdic portrait 1
 

Première rencontre avec Charles BOURDIC [sosa 16], ferblantier (soi-disant...) de son état. La photo date sans aucun doute d'avant 1894, lors de son service militaire où il a visiblement transité par Toulon.

Charles Yves Marie BOURDIC naît le 1 mars 1869 au Kernevel, commune de Ploemeur. Son père Jean François, préposé des douanes, y a été muté quelques années auparavant. D'autres frères et soeur(s ?) l'ont précédés à Sarzeau. Sa mère Jeanne ELIZANO, ménagère, est alors âgée de 44 ans.

Le 28 mai 1894, il épouse à Ploemeur Adélaïde Amélie CAUSER, également originaire de la commune. Deux enfants naissent du mariage : prénommé comme son père, Charles Yves Marie (1895-1916) mourra au large de Durazzo à bord du Renaudin. Adélaïde CAUSER meurt à 26 ans, un an après la naissance du cadet, Jean Ernest [sosa 8].

Veuf, il se remarie à la fin de l'année à Marie Perrine RIO. La famille s'agrandit avec deux autres garçons, Joseph et Marcel, respectivement nés en 1900 et 1904.

Un colistier de l'Arbre de famille m'a confirmé qu'il s'agissait bien de Charles père (et non de son fils homonyme) du fait de l'uniforme de marin semblable à une photo d'élèves pilotes de 1874. Trois autres photos du photographe toulonnais "Eugène de Paris" sur Ebay : un marin identique, mais sans béret ni moustache, un capitaine de vaisseau , et deux militaires ... 

Sources et liens

  • Photographie : archives familiales
  • Arbre généalogique de François R. , arrière-petit-fils également de Charles Bourdic, et dont la grand-mère m'a permis d'avoir la photo.
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Plouégat. Mais lequel ?

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Maïwenn Bourdic
Ciel mes aïeux
19 mai 2008
Affichages : 12518

Il était une fois un brave homme, appelons-le Quiriou LE CAM, originaire de Plouégat-Moysan . Tentant sa chance un jour sur Internet, Quiriou gagne un voyage vers un pays lointain. Pas n'importe lequel : la Chine. Et pas n'importe quand : pendant les Jeux olympiques.

Son attestation en poche, Quiriou se rend à la gare de Plouégat-Moysan. Au guichetier casqué de violet il demanda :

"Bonjour, je souhaiterai un billet pour Pékin s'il vous plaît.

- Où ça dont ?!

- Pour Pékin. En Chine.

- Ouh là là ! Mais c'est qu'on fait pas ça ici, nous. Moi j'peux juste vous faire un billet pour Paris. Et après vous verrez là-bas. Mais à Plouégat on peut pas vous faire ça !"

 Voici Quiriou, son sac sur le dos, qui s'embarque donc dans le train pour Paris via Guingamp. Une fois au guichet à Montparnasse, il s'enquiert de nouveau d'un trajet vers la Chine.

" Mais monsieur, vous feriez mieux de prendre l'avion !"

Pas difficile, Quiriou s'envole avec son billet ouvert vers le soleil levant. Après s'être régalé les yeux autour du stade, il décide de partir à l'aventure. Une fois perché au sommet de la Grande muraille (萬里長城 pour les intimes), il s'aperçoit soudain que son billet ouvert va bientôt prendre fin. Il court précipitamment vers la gare  de Jiayuguan et, reprenant son souffle :

"Hello, I'd like a one-way ticket to Plouégat, France, please.

- Ok, no problem. But Plouégat-Moysan or Plouégat-Guerrand ?!"

Naturellement, Quiriou LE CAM, né vers 1660 à Plouégat-Moysan n'a jamais (à ma connaissance..) mis les pieds en Chine, ni surfé sur le web. Mais quand j'ai découvert de quelle paroisse il était originaire, je n'ai pu m'empêcher de sourire et de repenser à cette blagounette que nous racontait mon père...

Voici les quelques informations à son sujet : Quiriou LE CAM [sosa 2990, 12e génération], né vers 1660 à Plouégat-Moysan. Epoux en premières noces de Gilette COLCANAB le 27 juillet 1690 à Plouégat, dont deux enfants au moins, Marie et François. La mère meurt des suites de l'accouchement de l'enfant. Quiriou LE CAM épouse en secondes noces de Marie BRIGANT le 9 septembre 1715 au Ponthou, dont au moins une fille, Anne, née en 1716.

Source

  • Relevés du Cercle généalogique du Finistère
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Allier... luia !

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Maïwenn Bourdic
Ciel mes aïeux
30 avril 2008
Affichages : 7284

C'est la fin des femmes mystérieuses , ou du moins les mystères se dissipent : the volcano effect. Il a fallu commencer par la fin : Anne LOMÉ [sosa 211] est décédée le 8 octobre 1819 à l'hospice de Blois, à 26 ans.      

Peut-être des suites de couches... A vérifier.

Elle est dite originaire de l'Allier, fille de Jean et Marguerite FARILLAUX. Une petite Antoinette VILLEDIEU est née le 23 novembre 1817 à Tour-en-Sologne. Le père, Jean VILLEDIEU, est un journalier originaire de Fontaines-en-Sologne (Loir-et-Cher).

Ne manquait plus que le mariage, trouvé par l'incontournable Fred : Tour-en-Sologne, le 11 février 1817. Et l'Allier prend vie, c'est le cas de le dire ! Demoiselle Anne LAUMAY, âgée de 23 ans environ, née à Chatelois, canton de Montuçon, département de l'Aillier [sic] le 7 du mois de juillet 1793, profession : domestique, demeurant à Tour, département de Loir-et-Cher, fille majeure de Gilbert LOSMET décédé à Chastelois département de l'Aillier le 7 du mois de frimaire an VI et de dame Margueritte PARILLAUX décédée à Hérisson département de L'Allier le 19 janvier 1809.

Trois googlage plus loin, j'ai pu identifier le dit Chatelois : il s'agit en fait de Cordes-Chateloi (où a été découvert un oppidum), commune de Hérisson, au nord-ouest du département.

Peut-être trouverai-je des indices sur ce qui a poussé la jeune femme à monter en Sologne... 178 km plus au Nord, au début du XIXe siècle.    

Sources et liens

  • Archives départementales de l'Allier
  • Archives départamentales du Loir-et-Cher

 

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