Il y a un siècle cela n'aurait tout bonnement pas été possible.
Samedi 28 juillet, j'ai apposé mon humble signature sur le registre des mariages d'une petite commune du Pas-de-Calais, afin de certifier que le monsieur en costume qui a dit Oui d'une voix ferme était bien celui qu'il prétendait être. Etrange impression que d'entendre lire solennellement et à haute voix un acte similaire à ceux que je recherche et que je lis si souvent en silence.
Noms, prénoms, date de naissance, adresse, filiation. Puis soudain mes noms, prénom, âge, statut d'étudiante et adresse nantaise. Un hochement de tête et un sourire pour l'officier d'état-civil. Passages du Code civil sur les droits et devoirs des époux l'un envers l'autre, et envers les enfants. Et à la fin le papier blanc permettant de passer devant l'autel.
Depuis la loi du 7 décembre 1897, les femmes peuvent donc être témoins de mariage. Et sur les quatre, j'étais ce samedi l'unique "témouine", honorée d'apposer mon autographe en double au bas de l'acte.
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