Sarzeau and Co : de l'importance des lieux-dits
C'est un coin entre terre et mer que j'aime tout particulièrement (soyons honnête : c'est magnifique !). Que dis-je, un coin ? Une longue presqu'île, qui enlace d'un bras la petite mer intérieure. La presqu'île de Rhuys, c'est plus de 100 km², avec une commune mastodonte, bien assise au milieu : Sarzeau, 66 km² à elle seule. Et encore, on lui a rogné les bords au XIXe siècle, avec la création de Saint-Armel (1858) puis Le Tour-du-Parc (1864), anciennes sections de la commune.
Jusqu'alors Sarzeau s'étendait sur 19 kilomètres de large, de Kerjacob, à l'Ouest, à Pencadenic, tout à l'est. Près de 4 lieues, qui nous paraissent aujourd'hui anodines, mais pour l'époque, ce n'était pas rien (même si les gens bougeaient finalement plus ce qu'on veut bien nous faire croire).
À partir de Jeanne Françoise Elizano (1824, Le Tour-du-Parc-1898, Larmor-Plage), aïeule à la 6ème génération, j'y ai de nombreux ancêtres, disséminés dans les villages épars. Le Tour-du-Parc en 1824, Larmor-Plage en 1898, il y a de quoi tiquer un peu : la première n'est commune qu'en 1864, la seconde en 1924. Beaux anachronismes...